Durant le 28 ème Festival international de la Photo Animalière et de Nature

de Montier-en-Der du 20 au 23 novembre 2025,

j'organise trois visites guidées par jour.

Visite guidée N°1 (matin), horaires variables confirmés lors de la réservation.

"Lever des Grues cendrées" avec petit-déjeuner "In Natura".

Visite guidée N°2 (matin) de 10H à 12H.

"Grues cendrées & Oiseaux migrateurs"

Visite guidée N°3 (après-midi) de 15H à 17H.

 "Grues cendrées & Oiseaux nordiques"

Tarif : Sur demande

Sur réservation au :

06 09 79 00 37 ou depuis l'étranger 00 33 6 09 79 00 37

Mail: antoine.cubaixo1@gmail.com

Et pour les stages en partenariat avec la Nikon School , cliquez-ici

18 au 26 octobre 2025

Durant la 18 ème Fête de la Grue et de la migration

au Lac du Der et en tant que partenaire officiel de la manifestation,

j'organise trois visites guidées par jour.

Visite guidée N°1 (matin), horaires variables confirmés lors de la réservation.

"Lever des Grues cendrées" avec petit-déjeuner "In Natura".

Visite guidée N°2 (matin) de 10H à 12H.

"Grues cendrées & Oiseaux migrateurs"

Visite guidée N°3 (après-midi) de 15H à 17H.

 "Grues cendrées & Oiseaux nordiques"

Sur réservation au:

06 09 79 00 37 ou depuis l'étranger 00 33 6 09 79 00 37

Mail: antoine.cubaixo1@gmail.com

 Tarif : A partir de 45€ par personne.

LA VIE EST UNE COLLECTION D’EXPÉRIENCES,

            LAISSEZ- MOI ÊTRE VOTRE GUIDE…

Et partons ensemble dans la Réserve Nationale d’Avifaune du Lac du Der à la recherche et à la découverte des Grues cendrées et oiseaux nordiques de ce "Hot Spot" ornithologique.

A cette période, nous pouvons rencontrer plus de 170 espèces d’oiseaux au Lac du Der, dont une grande partie fréquente les magnifiques vasières et îlots de la Réserve.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer depuis les meilleurs "spots" de ce vaste site de 4800 hectares.

Mais également depuis les différents observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les voir comme s’ils étaient devant vous.

 Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques qui sont présentes actuellement, cliquez-ici pour les visualiser.

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

Public:

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

Tarif et conditions envoyés par mail

Antoine Cubaixo

Guide ornithologue

Tel: 06 09 79 00 37

      Tel: +33 6 09 79 00 37

Email: antoine.cubaixo1@gmail.com

LIFE IS A COLLECTION OF EXPERIENCES, LET ME BE YOUR GUIDE

01 au 04 juin 2025

Photographie animalière et de nature en milieu sauvage.

Les lieux : Lac du Der / Étangs de Champagne humide /Plaine de Champagne crayeuse

Espèces : Héron pourpré, Bihoreau gris , Aigrette garzette, Héron garde-boeufs, Gorgebleue à miroir, Pie-grièche écorcheur, Pygargue à queue blanche et bien d'autres encore...

Objectifs :

Du mois d'avril au mois de juillet, nous pouvons observer plus de 170 espèces d’oiseaux au Lac du Der, dont une grande partie fréquente les magnifiques zones humides de la Réserve. Les oiseaux nicheurs et migrateurs sont représentés et bien visibles à cette période de l'année. C’est donc dans ce cadre que nous partirons à leur recherche.

Ce stage s’adresse à tous les photographes désireux d’apprendre ou d’approfondir leurs connaissances dans les domaines de la photographie animalière et de nature. Regard, approche, connaissance des traces et indices de vie... Autant de « techniques » vous permettant de mettre toutes les chances de votre côté pour voir et peut être photographier l’animal ayant laissé ces traces…. Et ce, sans le déranger.

Il est important de connaître les bases de la photographie et le fonctionnement de son propre matériel. Il s’agit d’un stage « Terrain » qui doit être considéré comme une mise en pratique réelle des acquis théoriques.

Il est important de pouvoir supporter l’immobilité prolongée puisque vous passez la journée en pleine nature, dissimulé sous vos filets d’affut, ou dans des observatoires pour tenter d’approcher, d’observer et de photographier les oiseaux et autres animaux.

Modalités de transport et d'hébergement :

Repas et hébergement (3 nuitées) non inclus.

Transport jusqu'à Giffaumont-Champaubert non inclus.

Programme détaillé :

Langue : français

Dates :

Stage : 01 au 04 juin 2025

Durée (en jours) : 4 jours

Niveau : tous niveaux

Thématique : animalier

Capacité max du groupe : 8

Maintien du cours garanti à partir de : 4 participants

Conditions d'annulation du stage :

Remboursement à 100 % jusqu’à 30 jours avant le stage et 50 % jusqu’à 15 jours avant le stage

Pré-requis matériel : matériel photo recommandé : boitier reflex, téléobjectif de 300mm (au moins), idéalement 500 ou 600 mm(Zoom 200-500 ou 150-600 par exemple), trépied

Ce qui est fourni : guide paramétrage boitier, support pdf, fiches techniques "chasse photographique" pdf

Tarif : Sur demande

Commentaires sur le stage reçu en message privé :

Merci à toi pour le partage de la passion des oiseaux et de ta patience avec un amateur curieux 
Bonne continuation !
Xavier C 

Merci pour tout, tes connaissances, ta gentillesse, ta générosité, l'envoi de la photo et de la liste, tout quoi. 
C'était passionnant et très enrichissant. 
Je regarde la semaine prochaine si je peux prendre ma semaine en novembre pour remettre ça. 
Bien sincèrement,
Isabelle C 

Merci Antoine pour toutes ces infos et pour la photo qui me rappelle de bons moments 

"Initiation à l'ornithologie à Reims "

Se reconnecter à la nature de proximité en observant les oiseaux, 

tel est l'objectif principal de ces séances d'observation.

La ville de Reims recèle de petits coins secrets et sauvages avec de très nombreux sites propices à l'observation des oiseaux. Grâce à une belle et riche diversité d'habitats (marais, bois, friches, haies, patrimoine bâti et historique, vignobles et plaines céréalières) ce sont plus de 120 espèces d'oiseaux qui y ont été recensées.

Cette nature secrète et sauvage et si proche de nous est souvent méconnue.

Venez la découvrir, l'observer, la photographier en compagnie d'un guide ornithologue avisé.

Tout ce que vous voyez sans vraiment le voir et le connaitre va enfin être à votre portée. 

Vous pourrez également vous initier à la digiscopie qui consiste à photographier les oiseaux dans une longue vue avec un smartphone.

Nous alimenterons par la même occasion une base de données de sciences participatives afin de participer à une meilleure connaissance des espèces et de leur répartition dans notre ville.

Informations et Conditions :

sur réservation uniquement

Tarif : 

90€/Pers. si 1 personne

60€/Pers. si 2 personnes

55€/Pers. si 3 personnes

45€/Pers. si 4 personnes

Maximum 4 personnes dans le groupe

Prochaine(s) date(s) :

 Du lundi au mercredi

De 10H à 12H et de 15H à 17H

Mise à disposition d'une longue vue haut de gamme

 "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50".

Série "Oiseaux" du Grand Reims

Série "Nature" du Grand Reims

La Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) appelée également le Rossignol de Suède est une espèce visible au Lac du Der et en Champagne (France) du mois de mars au mois d'octobre.

Elle a un statut de nicheuse et migratrice dans notre région et est considérée comme vulnérable.

C'est un des oiseaux préférés des photographes animaliers qu'ils soient amateurs ou professionnels.

« Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?», eh bien vous l'avez deviné, c'est la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)...

Si vous souhaitez faire sa connaissance, je vous propose de participer à un atelier "Photo, Ornitho et Digiscopie" en Champagne.

Contactez-moi.

Cliquez également sur l'image pour un affichage en plein écran du "slider"

Partons ensemble dans la Réserve Nationale d’Avifaune du Lac du Der à la recherche et à la découverte des oiseaux nicheurs et migrateurs.

Durant la belle saison (Printemps/Été), nous pouvons observer plus de 170 espèces d’oiseaux au Lac du Der, dont une grande partie fréquente les magnifiques zones humides de la Réserve.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer dans les différents "spots" et/ou observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les observer comme s’ils étaient devant votre nez.

Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques suivantes:

Héron pourpré (Ardea purpurea), Aigrette garzette (Egretta garzetta), Grande aigrette (Casmerodius albus), Héron garde-Boeufs (Bubulcus ibis), Bihoreau gris (Nycticorax nictycorax), Grèbe huppé (Podiceps cristatus), Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) Fuligule milouin (Aythyaferina), Fuligule morillon (Aythya fuligula), Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus), Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Loriot d'Europe (Oriolus oriolus) et bien d'autres encore.

Tout cela sous le regard de nombreux rapaces, comme le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Faucon hobereau (Falco subbuteo), le Milan noir (Milvus migrans) que nous aurons sûrement la chance d’apercevoir, ou peut-être, le très rare Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla).

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

Public :

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

Antoine Cubaixo

Guide ornithologue

Tel: 06 09 79 00 37

Email: antoine.cubaixo1@gmail.com

Tarif et conditions envoyés par mail

LA VIE EST UNE COLLECTION D’EXPÉRIENCES, LAISSEZ- MOI ETRE VOTRE GUIDE

LIFE IS A COLLECTION OF EXPERIENCES, LET ME BE YOUR GUIDE

LA VIE EST UNE COLLECTION D'EXPÉRIENCES, 

           LAISSEZ- MOI ÊTRE VOTRE GUIDE…

Et partons ensemble dans la Réserve Nationale d’Avifaune du Lac du Der à la recherche et à la découverte des Grues cendrées et oiseaux migrateurs de ce "Hot Spot" ornithologique.

Le Lac du Der, c'est plus de 300 espèces d’oiseaux, dont une grande partie fréquente les magnifiques vasières et îlots de la Réserve.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer depuis les meilleurs "spots" de ce vaste site de 4800 hectares.

Mais également depuis les différents observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les voir comme s’ils étaient devant vous.

 Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques qui sont présentes actuellement, cliquez-ici pour les visualiser.

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

Public:

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

Tarif et conditions envoyés par mail.

Que diriez-vous d'offrir à vos proches ou à vos amis un voyage au bout du monde à la rencontre des oiseaux et d'observer chacun d'entre eux au même endroit...

Après validation de votre paiement lors de notre échange par mail.

Vous pouvez télécharger les fiches cadeaux ci-dessous,

les glisser dans une enveloppe

 et les offrir à la personne de votre choix en guise de cadeau de Noël.

LA VIE EST UNE COLLECTION D’EXPÉRIENCES, LAISSEZ- MOI ÊTRE VOTRE GUIDE…

Et partons ensemble dans la Réserve Nationale d’Avifaune du Lac du Der à la recherche et à la découverte des Grues cendrées et oiseaux hivernants de ce « Hot Spot » ornithologique.

En fin d'Automne et en Hiver, nous pouvons observer plus de 140 espèces d’oiseaux au Lac du Der, dont une grande partie fréquente les magnifiques vasières et îlots de la Réserve.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer depuis les meilleurs "spots" de ce vaste site de 4800 hectares.

Mais également depuis les différents observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les voir comme s’ils étaient devant vous.

 Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques qui sont présentes actuellement, cliquez-ici pour les visualiser.

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

Public:

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

Tarif : Sur demande

Antoine Cubaixo

Guide ornithologue

Tel: 06 09 79 00 37

     Tel: +33 6 09 79 00 37

Email: antoine.cubaixo1@gmail.com

LIFE IS A COLLECTION OF EXPERIENCES, LET ME BE YOUR GUIDE

Tout près de chez vous, entre ciel, eau et terre, il existe un royaume, celui des oiseaux migrateurs.

En septembre, ils sont de retour au Lac du Der (France).

C'est là au cœur de la Champagne, au beau milieu d'une des plus importantes zones humides de France (Convention de RAMSAR), sur les rives de ce fantastique et fabuleux site du Lac du Der, qu'ils se sont donnés rendez-vous par milliers, limicoles, Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), Cigogne noire (Ciconia nigra), Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) et bien d'autres encore...

Alors laissez-vous tenter par ce saisissant spectacle que vous offre cette nature de proximité.

Pour plus d'infos : antoinecubaixo.jimdo.com

Photos: Antoine Cubaixo

Ce matin, le jour tarde à se lever. Des nuées grises qui obscurcissent le ciel tombe un fin crachin, tandis que du sol détrempé par les pluies nocturnes s’élèvent d’interminables colonnes de brume.

En dépit de ces conditions météorologiques peu engageantes, j’honore mon rendez-vous avec l’aube à Noncerupt. Une quiétude, un silence envoûtant habitent ce lieu. La forêt, les roselières silencieuses paraissent désertes. Seuls les pépiements des bergeronnettes grises (Motacilla alba), dissimulées entre les blocs de pierre entassés en pied de digue, attestent de la présence d’une vie animale.

Alors que je suis du regard leurs envols, leur infatigable quête de nourriture, je découvre quelques bécassines des marais (Gallinago gallinago) dissimulées en bordure de la large zone marécageuse où s’épanouit la pesce d’eau (Hippuris vulgaris). Leur plumage marron rehaussé de rayures sombres, parallèles, s’étendant sur toute sa longueur, leur confère un camouflage efficace dans ces enchevêtrements végétaux palustres. Leurs déplacements furtifs, leur stricte immobilité, plaquées contre le sol, à la moindre alerte, contribuent eux aussi à leur remarquable discrétion. Une exploration plus minutieuse de ce secteur révèle la présence de nombreux individus. Ainsi, soudain, cette zone humide qui paraissait déserte, s’anime, s’égaie, et se révèle au contraire, débordante de l’activité d’une vie animale que son effacement, sa modestie, rendent invisibles à nos yeux humains, éblouis par l’éclat de nos écrans !

Dans l’anse de la carpière, où la baisse du niveau du lac a dégagé une vaste vasière, de nombreux limicoles picorent, sondent, explorent cette terre détrempée qui recèle tant de menus délices. Au sein des groupes d’oiseaux, d’espèces couramment rencontrées en ces lieux, à cette période de l’année, mon regard s’arrête sur la silhouette râblée, d’un individu bas sur pattes, au bec court, au poitrail arborant un large pectoral noir : le tourne-pierres à collier (Arenaria interpres), hôte fréquent des côtes rocheuses, est venu s’égarer en Champagne humide. Un adulte, flanqué d’un juvénile, au plumage dorsal écailleux, s’adonnent tous deux à leur occupation favorite : le basculement, le soulèvement des cailloux, sous lesquels se dissimulent les invertébrés dont ils se nourrissent ; comportement singulier qui leur a valu leur nom.

Parmi les espèces de limicoles de passage les mieux représentées sur le site, le chevalier arlequin (Tringa erythropus) mérite une mention particulière à deux égards : celle de la variabilité de sa robe et celle de la diversité de ses comportements alimentaires.

L’automne venu, les parures de l’arlequin légitiment son patronyme. En effet, des représentants de l’espèce en livrée grise, uniforme, côtoient quelques rares mâles quasi noirs et de plus nombreux autres au plumage gris maculé de sombre. Variantes déconcertantes pour le profane qui omet de noter l’identité de leur silhouette ainsi que celle de leur long bec filiforme, à l’ultime extrémité recourbée.

A l’instar de la plasticité de sa robe, celle de ses techniques de nourrissage est tout aussi étonnante : picoreur, il arpente prestement les secteurs dénudés récemment émergés ; sondeur des hauts fonds, il bascule tel un anatidé de surface, immergeant sa tête, son cou et son poitrail ; pêcheur en bande, progressant de front avec ses congénères dans l’eau peu profonde, il promène de gauche à droite son long bec, balayant devant lui la surface de l’eau à la manière de l’avocette (Recurvirostra avocetta)

En début d’après-midi, les rayons du soleil réchauffent l’atmosphère saturée de vapeur d’eau, suscitant l’apparition au dessus de l’étale du lac, de turbulences, restreignant l’observation aux abords immédiats des digues.

Les canards repus somnolent, jouissant de la douceur de la température et de la quiétude du lieu. Rassemblés par bandes, couchés à même la glaise, le bec sous l’aile, l’œil clos par cette curieuse paupière blanchâtre, ils semblent tenter de passer inaperçus tant leur livrée d’éclipse , d’un marron rayé de noir, commune à tous, dégage une impression de triste monotonie.

Soudain, les vanneaux (Vanellus vanellus) farouches s’égaillent en criaillant. La sombre silhouette du busard des roseaux (Circus aeruginosus) suspendue à ses longues ailes déployées, aux extrémités rehaussées, s’approche, planant au ras des touradons de laiches. Il se pose aux côtés d’un congénère occupé à dépecer le cadavre d’une carpe échoué sur la rive.

L’apothéose de cette journée d’exploration est, une fois encore, le spectacle époustouflant de la chasse du hobereau (Falco subbuteo). Deux rapaces patrouillent à grande vitesse au ras de l’onde dans l’anse de Sainte Livière. En dépit de leur vélocité, ils dévient, virent, tournent bride fréquemment. De temps à autre, las, ils s’élèvent, tournoient, ailes et queue déployées, aux aguets. Avant de replonger, à toute allure, au ras de l’eau, à la poursuite d’une libellule. Ils enchaînent ascensions verticales en vrille, et plongeons vertigineux. Que d’énergie dépensée pour la capture d’un frêle odonate dont la digestibilité du squelette chitineux paraît bien improbable !

Alors que je m’apprête à prendre congé, j’aperçois juché sur une branche dénudée du cadavre d’un peuplier, le petit faucon au manteau gris ardoise, aux bottes pourpres, à la tête rondelette barrée de cette large moustache noire qui souligne son gros œil  rond cerclé de jaune. Je reconnais un adulte, et suis donc tenu de constater que la chasse aux libellules n’est pas l’apanage des juvéniles, nonobstant sa maigre efficience énergétique.

Ce circuit en voiture dans le "Far Est" marnais qui emprunte des chemins et sentiers en terre battue vous permettra de vivre une nouvelle expérience avec les oiseaux, voire d'autres espèces. 

En mode "Safari Photo & Ornitho ", nous partirons à la recherche des espèces emblématiques du moment afin de les photographier et de les observer dans des paysages souvent méconnus et peu fréquentés.

Cette aventure démarrera en vallée de la Marne, puis nous découvrirons les "steppes" de  Champagne crayeuse et ses paysages si particuliers.

Informations :

Covoiturage gratuit et possible à partir du lieu de rendez-vous situé entre Chalons-en-Champagne (51) et Vitry-le-François (51).

Antoine Cubaixo

Guide ornithologue

Tel: 06 09 79 00 37

Email: antoine.cubaixo1@gmail.com

Tarif et conditions envoyés par mail

Faucon hobereau (Falco subbuteo) en Champagne crayeuse

[Cliquez-ici pour la saison 2020]

11 mai 2021

Pour Jeanne et les poussins de +/- 32 jours, ce soir c'est "Dîner en ville"

10 mai 2021

Jamais deux sans trois...

C'est confirmé ce jour, il y a au moins trois poussins de +/- 31 jours de Faucon pèlerin (Falco peregrinus) qui nous surveillent d'un petit coin "secret" de la cathédrale de Reims en Champagne.

10 mai 2021

Vidéo en cliquant ici 

04 mai 2021

A deux, c'est mieux...

Voici donc pour la première fois de la saison, les deux petites têtes blanches des poussins de +/- 25 jours.

04 mai 2021

Vidéo en cliquant ici

02 mai 2021

Sur cette vidéo, vous pouvez observer Jeanne nourrissant un des "pulli" de +/- 23 jours pendant que l'autre se demande combien d'humains le regardent...

Donc, il est fort probable qu'il y ait au moins deux jeunes Faucons pèlerins (Falco peregrinus).

02 mai 2021

Vidéo en cliquant ici

01 mai 2021

Je vous présente le premier "pullus" de +/- 22 jours de Jeanne et Clovis notre couple de Faucon pèlerin (Falco peregrinus) rémois.

Vidéo en cliquant ici

18:00 : La femelle quitte le nid, houspille un crécerelle, puis se pose, 18:12 : Le mâle arrive avec une proie partiellement déplumée, continue de la déplumer au nid, nourrit jusqu'à 18:25 puis part avec la proie, probablement un Étourneau sansonnet, se pose sur sa gargouille préférée pour tenter de prendre sa part...

Le temps de le dire... la femelle surgit de je ne sais où, s'y pose également et se saisit de la proie pour continuer à servir le repas dans le "nid" pendant encore un bon moment...Si vous n'avez pas compris qui est "le" "cheffe" et bien maintenant c'est clair...

Vidéo en cliquant-ici

26 avril 2021

16:51 : Le mâle est posé à proximité du lardoir, la femelle est au nid depuis plus d'une heure, il est 17:40, une petite aile blanche revêtue d'un épais duvet s'agite durant le nourrissage. Voila, c'est mon premier contact visuel pour cette saison avec un poussin de +/- 16 jours, en attendant d'observer la ou les petites têtes, voici une photo du premier contact de l'an dernier le 27 mai 2020 à 18H43, il y a donc un an et un mois à 1 jour près...

Vidéo en cliquant ici

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) mâle en train de nourrir le, les poussin(s) d'environ +/- 15 jours.

Vidéo en cliquant ici

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) qui vient de servir le repas du midi... Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) à la mode rémoise et qui repart le terminer au "lardoir sud" où il prendra sa part.

Les conditions météorologiques étant meilleures et le, les jeune(s) pèlerins ayant un duvet un peu plus garni, les adultes en profitent pour les laisser un peu plus longtemps seul(s), un maximum de 16 minutes aujourd'hui...

A ce jour le, les poussins ont +/- 11 jours.

19 avril 2021

Clovis vient de se poser, il va nourrir le, les poussin(s) durant 16 minutes minimum, Jeanne part en chasse (photos), elle cerclera un petit moment au-dessus du parvis de la cathédrale avant de prendre de la vitesse et de fondre sur sa proie, qu'elle a probablement déjà repérée à bonne distance.

A ce jour le, les poussins ont +/- 9 jours.

Photos en digiscopie du 19 avril 2021

12 avril 2021

Premiers nourrissages...

Le mâle est posé sur un de ses fleurons favoris, il s'élance et survole le "nid", il alarme, la femelle répond, grosso-modo, elle vient de lui signaler d'aller chercher à manger pour le, les petit(s). Aussitôt dit, aussitôt fait, Clovis s'exécute et part de suite rejoindre sa gargouille/frigo où se trouve un de ses gardes-mangers. Je ne vois pas la scène, mais l'imagine préparant la proie. Puis une fois le repas préparé il part le livrer en la transportant dans sa patte gauche, arrivé au "nid" il prend la proie dans son bec et l'offre à Jeanne, il repart, Jeanne saisit la proie dans son bec et s'envole avec.

Le, les petit(s) vont rester seul(s) au "nid" durant 28 longues secondes, le mâle (Clovis) revient et s'en occupe. La femelle (Jeanne) revient avec la proie dans les serres, qu'elle a très probablement terminée de préparer à sa convenance..., se pose au-dessus du nid, une première, puis une deuxième, puis à la troisième fois, elle entre dans le nid pour servir le repas.

Voilà globalement le texte du premier nourrissage de la saison que j'ai pu "capter" et qui confirme l'éclosion et la présence d'au moins un poussin

Vidéo du nourrissage du 12 avril 2021

10 avril 2021

Éclosion confirmée... 

Cela fait aujourd'hui +/- 32 jours que l'incubation a probablement débuté.

Ceci reste encore à valider mais cela à l'air de continuer normalement avec l'observation d'un "relais" ce jour de la femelle par le mâle, mais pas encore de suspicion d'éclosion...

Février / Mars

2021

27 mars 2021

Jeanne avec son plumage caractéristique, qui fait une petite pause avant de retourner couver

.

07 mars 2021

Clovis est posé à proximité du site de ponte, c'est la troisième fois que je l'observe quasiment au même endroit (26/02, 27/02 et 04/03), mais cette fois-ci il est posé au bon endroit...Un couple de Corneille noire (Corvus corone) se pose au dessus de lui dans son dos, il décolle, elles le poursuivent, il prend de la hauteur, les rôles s'inversent, il pique sur l'une d'entre elles comme pour une attaque, l'agrippe, ils chutent, elle crie, il la relâche, elle s'enfuie et va se poser au même endroit, le message est très clair, ne revient plus jamais te poser à ce endroit...Regardez la vidéo jusqu'au bout, si cela est confirmé, la ponte a eu lieu avec plus d'un mois d'avance par rapport à l'année dernière, vous avez dit "Printemps précoce", les oiseaux ont déjà confirmé en tout cas pour cette année...

18 mars 2021

Deux Corneilles noires (Corvus corone) "atterrissent" sur la tour nord de Notre-Dame, l'alerte est quasi immédiate, Clovis décolle de sa tour de contrôle. Un plongeon vertigineux dans la cour du Palais du Tau met fin rapidement à l'intrusion des 2 individus, j'ai encore dans les oreilles le vrombissement de cette dissuasion fulgurante.

Je croise, par hasard, Mattéo avec lequel je partage un petit moment, il m'annonce la découverte d'une autre espèce-proie pour notre liste, une Grive musicienne (Turdus philomelos) la deuxième pour cette espèce et la 76 ème proie identifiée pour un total de 26 espèces avec la complicité deFrançois Colas,Matteo Piniau et Sandra Rota.

11 mars 2021

Un vent puissant balaye les hauteurs de la cathédrale en cette belle journée mitigée de mars.

Deux nouvelles proies gisent au pied du majestueux édifice, un Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) et une Bécasse des bois (Scolopax rusticola).

Le Pèlerin se fait attendre... je suppose qu'il est à l'abri de ce vent tempêtueux, mais je préfère rester à observer le "site de ponte", une furtive apparition me donne un indice sur le positionnement du mâle , mais je ne bouge pas préférant observer un possible "mouvement" de "Jeanne".

Après une averse de grêle, il se montre au-dessus de la cathédrale, lance son cri que sa partenaire reconnaîtra parmi tant d'autres, elle ne bouge pas et lui, part de nouveau se poser à l'abri du vent.

Un Épervier d'Europe (Accipiter nisus) survole le site, une Corneille noire (Corvus corone) l'houspille, probablement un individu en migration active.

Après plus de deux heures de surveillance et n'ayant pas obtenu ce que je cherchais, je pars retrouver "Clovis", bien abrité du vent et avec une surveillance du "site de ponte" un brin laxiste...

Liste au 08 février 2021 des espèces/proies

Planche de Mattéo Piniau

 Photos : François Colas, Aurélien, Antoine Cubaixo

Cliquez sur la photo pour avoir le nom de l'espèce.

[Cliquez-ici pour la saison 2020]

Remerciement :  

Aurélien, Aymeric Mionnet, Evelyne Boyet, François Colas, Jean-Pierre Laurent, Mattéo Piniau, Sandra Rota.

[Cliquez-ici pour la saison 2021]

07 septembre 2020

[Le Faucon et le Pigeon]
Ce soir pour "Jeanne" au dîner c'était Pigeon biset domestique (Columba livia f. domestica) aux lentillons de Champagne à la "Tour d'Argent"... sur la Cathédrale de Reims.

Vidéo disponible bientôt

24 août 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus)
Mâle adulte (Clovis)

05 juillet 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) Juvénile

28 juin 2020

 Faucon pèlerin (Falco peregrinus) juvénile d'environ 57 jours

Au clair de lune et en mode "SENTINELLE" sur un des fleurons de la Cathédrale...et de l'art gothique...la magnifique Cathédrale de Reims en Champagne (France).

Petit clin d’œil au film de Vincent Chabloz sur cet oiseau mythique avec en bonus l'interview de Gabriel Banderet, "Le pape des Pèlerins".

Allez un peu de pub gratuite..., si vous souhaitez commander le DVD, suivez ce lien:

https://bit.ly/2OtwLFD

25 juin 2020

Les jeunes Faucons pèlerins ont quitté le nid depuis une petite dizaine de jours.
Le vent vient de se lever sur les hauteurs de la cathédrale de Reims et un jeune en profite pour s'entraîner...

Vidéo disponible bientôt

24 juin 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) juvénile "statuesque". 

23 juin 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) juvénile découvrant la cathédrale de Reims et ses lumières...

16 juin 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) juvénile d'environ 45 jours.

L'oiseau sacré des pharaons trône aujourd'hui sur la cathédrale de Reims en Champagne (France) où il est né aux alentours du 06 mai 2020.

Photo du 16 juin 2020 lors du premier envol d'un des 3 fauconneaux, c'était le jour de mon anniversaire...

29 mai 2020

Faucon pèlerin (Falco peregrinus) mâle

La proie vient d'être repérée, parfois à plus d'un kilomètre, "Clovis", c'est ainsi que j'ai décidé de le baptiser en hommage à un autre roi baptisé en ces lieux, s'élance de la majestueuse cathédrale de Reims en Champagne.

06 mai 2020

Après une voltige à haute vitesse suivie d'une tentative de chasse infructueuse au-dessus du parvis de la cathédrale de Reims sur un Pigeon biset domestique (Columba livia domestica), Jeanne se pose à proximité du site de nidification où au moins un "pullus" l'attend..

10 avril 2020

"Jeanne"

Je vous présente "Jeanne", j'ai décidé de la baptiser ainsi en hommage à un célèbre personnage féminin de l'histoire de France dont la statue équestre se trouve sur le parvis de la cathédrale de Reims en Champagne (France)...

C'est la femelle du couple avec un "plumage immature" et c'est plutôt inhabituel que le Faucon pèlerin se reproduise avec ce type de plumage. Normalement c'est plutôt en livrée adulte et à la fin de sa 2 ème année que l'espèce se reproduit.

Si vous avez des retours d'expériences de couples de Faucons pèlerins s'étant reproduit avec succès et dont l'un d'eux avait un plumage "immature", je suis preneur et friand de ce type d'infos, merci d'avance.

Photo en digiscopie du 10 avril 2020

Remerciement :  

Aurélien, Aymeric Mionnet, Evelyne Boyet, François Colas, Jean-Pierre Laurent, Mattéo Piniau, Sandra Rota.

LA VIE EST UNE COLLECTION D’EXPÉRIENCES, LAISSEZ- MOI ÊTRE VOTRE GUIDE…

Et partons ensemble dans la Réserve Nationale d’Avifaune du Lac du Der à la recherche et à la découverte des oiseaux migrateurs de ce "Hot Spot" ornithologique.

 Nous pouvons rencontrer plus de 300 espèces d’oiseaux au Lac du Der, dont une grande partie fréquente les magnifiques vasières et îlots de la Réserve.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer depuis les meilleurs "spots" de ce vaste site de 4800 hectares.

Mais également depuis les différents observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les voir comme s’ils étaient devant vous.

 Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques qui sont présentes actuellement, cliquez-ici pour les visualiser.

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

Public:

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

Tarif et conditions envoyés par mail

Antoine Cubaixo

Guide ornithologue

Tel: 06 09 79 00 37

      Tel: +33 6 09 79 00 37

Email: antoine.cubaixo1@gmail.com

LIFE IS A COLLECTION OF EXPERIENCES, LET ME BE YOUR GUIDE

"Oiseaux & Champagne"

Juillet 2020

Découverte des oiseaux migrateurs et nicheurs du Lac du Der suivie d'une collation et/ou d'un apéritif au Champagne.

En Champagne, nous pouvons observer plus de 300 espèces d’oiseaux, dont une grande partie fréquente les magnifiques étangs, vasières et îlots de la Réserve Nationale d'Avifaune du Lac du Der.

Sans les déranger, à l’abri de leurs regards, nous pourrons les observer depuis les meilleurs "spots" de ce vaste site de 4800 hectares.

Mais également depuis les différents observatoires clos et couverts et donc participer à cette belle aventure quelles que soient les conditions météo.

De plus grâce à du matériel d’observation mis à votre disposition, à savoir une longue vue haut de gamme "Swarovski ATS 80 HD avec zoom de 25X50", vous pourrez les voir comme s’ils étaient devant vous.

 Nous croiserons très probablement les espèces rares et emblématiques qui sont présentes actuellement, cliquez-ici pour les visualiser.

Bien sûr, afin d’être « au bon endroit et au bon moment », il vous faudra un guide connaissant parfaitement les lieux et les oiseaux du Lac du Der.

LA VIE EST UNE COLLECTION D’EXPÉRIENCES,

LAISSEZ- MOI ÊTRE VOTRE GUIDE… 

Détails de la visite Birds & Champagne:

Visite guidée du matin (10H à 13H):

Un apéritif avec toasts et une coupe de Champagne(*) par personne vous sera offert à l'issue de la visite guidée.

Visite guidée de l'après-midi (15H à 18H): 

Une collation aux biscuits roses de Reims et une coupe de Champagne(*) par personne vous sera offert à l'issue de la visite guidée. 

Durant ce moment d'échange et de convivialité, nous enregistrerons (via smartphone) les espèces observées dans une base de données de sciences participatives.

La liste établie pourra être envoyée aussitôt par mail à chaque participant.

Public:

Amoureux et curieux de nature, observateurs d’oiseaux, photographes animaliers.

TARIF SUR DEMANDE

(*) A consommer avec modération

Lever des Grues cendrées (Grus grus) au Lac du Der en Champagne (France) avec un dortoir principal de 5 000 individus minimum ce vendredi 18 janvier 2019.

Un grand merci à Célia Dahan et à toute l'équipe de l'Agence de Développement Touristique de la Marne pour leur investissement dans la promotion du tourisme ornithologique dans notre région. Je vous invite à regarder et partager ce film de 1:44 réalisé au Lac du Der en Champagne (France) durant le festival de Montier en novembre 2018.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour visualiser des vidéos d'oiseaux réalisées au Lac du Der en Champagne ce mois de septembre 2017.

Photos du mois de septembre 2017 par Antoine Cubaixo 

"Un dimanche au Lac du Der"

(Texte d'un ami ornithologue souhaitant conservé l'anonymat, avec son aimable autorisation, merci l'ami des oiseaux...)

          Matinée d’automne sur le lac du Der

Haute dans le ciel teinté des premières lueurs de l’aube, vénus, éclatante, côtoie le mince croissant de lune dans un coin de ciel sans nuages.

Pas un bruit, pas un souffle de vent, du lac et de tous ses habitants assoupis, s’exhale,  une délicieuse torpeur. Le raccourcissement sensible du jour, ainsi que la fraicheur matinale ont déposé les premiers timides reflets jaunes, marron, roussâtres, sur la haie de charme en bordure de la départementale ainsi que sur les hautes branches de la lisière de la forêt de l’Argentolle.

Alors que les ténèbres battent en retraite au dessus de l’île de Chantecoq, quelques grandes aigrettes, d’un vol lent, nonchalant, se laissent glisser depuis leur dortoir jusque dans l’anse de la Carpière, où, immobiles, elles débutent un guet patient. Cette longue veille n’est qu’exceptionnellement interrompue par une brève poursuite sautillante, un affrontement belliqueux au cours duquel sont assénés quelques coups d’ailes et de bec et qui se soldent toujours par la fuite rapide d’un des deux belligérants.

Les trilles flûtés des courlis ainsi que les cacardements rauques des oies cendrées saluent l’apparition du soleil. Lever hésitant ; en effet, peu après son émergence au dessus de la forêt du Der, l’astre du jour disparaît derrière une longue enfilade nuageuse. Quelques minutes plus tard, alors qu’il surplombe maintenant  les nuages et distribue généreusement sa lumière crue, éclatante, aveuglante, les sarcelles, à leur tour, se dispersent le long de la rive et dans les gouilles ménagées par le retrait de l’eau où elles barbotent, filtrent scrupuleusement la vase, le cou tendu, le bec horizontal, promené au ras du sol, de gauche à droite, et animé de tapageuses trépidations.

Devant moi, les bergeronnettes grisesvont et viennent, de leur vol onduleux, se posent, et disparaissent aussitôt dans le pierrier de la digue. Seuls, leurs piaillements plaintifs trahissent leur présence.

Le soleil, maintenant, haut dans le ciel, se mire sur l’étale du lac en une large zone brasillante, aveuglante, de laquelle le regard se détourne instinctivement. Lui tournant le dos, je découvre, tout proche, un chevalier gambette qui, à grands pas rapides, explore la rive. Il exhibe un manteau gris marron finement moucheté, un ventre clair, des pattes rouge orange, un bec fort à base rougeâtre. Sans interrompre ses détours, il prospecte la vase devant lui, ou, pivotant le corps latéralement, il étend de part et d’autre ses investigations. Tantôt, il picore la surface du substrat, maintenant, il se penche en avant, immerge la tête, enfonce profondément le bec dans l’argile molle, le secoue brièvement avant de se redresser et de poursuivre sa quête.

C’est le moment que choisissent une cinquantaine de grues pour rallier le lac. Leurs clairons résonnent plusieurs minutes avant que le vol n’apparaisse, au ras des cimes de la forêt de l’Argentolle. Très loquaces en vol, elles se taisent rapidement après leur arrivée. Elles croisent un grand échassier blanc, aux battements d’ailes précipités, au long bec sombre : une échasse quitte discrètement la cuvette du Der.

S’avançant depuis le sud-ouest, un amoncellement compact de rebondissants cumulus gris, ourlés d’un beau jaune lumineux, occulte le disque solaire. Cette lumière tamisée atténue l’effet de contre-jour et autorise une exploration des groupes d’oiseaux posés à distance. Il m’est permis ainsi de dénombrer une dizaine de barges, dispersées parmi les courlis et la multitude d’anatidés qui stationnent sur une vasière, au large. Les grands limicoles, le corps penché en avant, enfoncent leur long bec retroussé, verticalement, dans le sol détrempé, lui impriment quelques rapides mouvements de rotation autour de son grand axe, puis l’en extraient promptement, poursuivant leur progression louvoyante, hasardeuse, sur cette étendue dénudée si giboyeuse.

Profitant d’une trouée de ciel bleu, le soleil prodigue, derechef, ses rayons vivifiants. Des canards pilets au profil effilé, en livrée grise écailleuse, basculent en eau peu profonde en compagnie de chipeaux en apparat nuptial gris cendré et de quelques siffleurs, à la silhouette rondelette, à la robe rousse, qui dévoilent à chaque manœuvre la blancheur de leurs sous-caudales.

Répondant simultanément, au retour du rayonnement revigorant, ou à l’appel du ventre, ou à tout autre, inconnu de nous tous, les milliers de cormorans agglutinés sur la Pointe Nord Chêne déferlent en une houle fuligineuse, agitée d’innombrables battements d’ailes, qui pendant plusieurs minutes masque la surface de l’eau. Tous prennent la direction du Grand Etang, où ils s’abattent lourdement et plongent en rangs serrés. Seule leur tête, surmontée de ce bec épais, long, droit, à l’extrémité crochue, émerge de la surface de l’eau agitée des remous soulevéspar les plongées de la cohue d’oiseaux réunis par cette pêche frénétique. Le groupe de plongeurs progresse vite, les retardataires qui se considèrent lésés, prennent leur essor, survolent la foule des pêcheurs et se précipitent devant elle. Ils se retrouvent ainsi aux premières loges, là où foisonne abondante provende. Ainsi, tel un tapis nageant, plongeant, puis volant, progresse le redoutable rets vivant.

Attirées par l’espoir de glaner quelques rogatons, un tourbillon blanc de mouettes survole la noire chenille, pendant que les grandes aigrettes, rassemblées sur la rive voisine, espèrent y surprendre un poisson qui tente d’échapper au rabattage des cormorans.

Ce court intermède n’a pas perturbé la quiétude des lieux. Pas davantage que l’arrivée en rase mottes d’un busard des roseaux qui provoque la fuite de quelques groupes de sarcelles, qui vont rapidement rejoindre leurs semblables assoupies en bordure de l’anse voisine.

Tous, anatidés, limicoles, grands échassiers, paraissent sommeiller, regroupés en longues enfilades qui épousent le contour des rives. Repos néanmoins vigilant, car tous sont susceptibles de fuir à la moindre alerte. Cette réactivité constitue la condition indispensable à leur survie. Cette vigilance imposée à cette ribambelle de cerveaux reptiliens affleure à ma conscience par une improbable prouesse télépathique. Ce soudain mouvement d’empathie me contraint à moduler ma perception de l’apparente sérénité du lieu. Sans la bannir, je suis maintenant, mieux conscient de son caractère précaire et donc mieux apte à apprécier ses inestimables vertus.

Les jeunes de l'année commencent à être bien visibles sur la colonie pluri-spécifique d'Ardéidés.

Voici quelques clichés réalisés sans aucun risque de dérangement pour les oiseaux et dans le respect des règles de la Réserve.

Actuellement nous pouvons observer dans de très bonnes conditions les juvéniles des espèces rares et/ou remarquables suivantes:

Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax), Héron pourpré (Ardea purpurea), Aigrette garzette (Egretta garzetta), Héron garde-boeufs (Bubulcus ibis), Héron cendré (Ardea cinerea), Sterne pierregarin (Sterna hirundo), Grèbe huppé (Podiceps cristatus), Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) et bien d'autres encore comme le très rare Crabier chevelu (Ardeola ralloides).

Je tiens à vous rappeler que le Lac du Der est le seul site de nidification pour une majeure partie de ces espèces en Champagne-Ardenne mais également dans une grande partie du nord-est de la France.

Pour observer les oiseaux au Lac du Der ou ailleurs avec un guide ornithologue, contactez moi.

L'espèce est visible au Lac du Der et en Champagne (France), mais c'est un oiseau rare de nos jours dans notre région et son observation est aléatoire, surtout à cette époque de l'année dans le secteur du Lac.

L'oiseau n'y nichant plus,le dernier cas de nidification certaine remontant à 1979,(Christian Riols in fca) nous avons donc exclusivement à faire à des individus en hivernage ou en halte migratoire, comme ce fut le cas ce 23 mars 2017.

En France, la Pie-grièche grise (Lanius excubitor) est considérée comme menacée.

Pour voir la vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous.

Le récit ci-dessous a été rédigé par un ami naturaliste qui souhaite conserver l'anonymat, et que je remercie très chaleureusement.

Certains passages (...) ont volontairement été supprimés pour réserver l'exclusivité des sites d'observations à mes visiteurs.

La fin de la matinée et l’appel du ventre nous ramènent vers la voiture.

Alors que nous déballons nos vivres et nous préparons à déjeuner, un grand rapace,  planant à basse altitude, apparaît au dessus du bosquet auprès duquel nous sommes installés.

Ses larges ailes coudées, sa trajectoire louvoyante, son aspect dégingandé ; aucune hésitation possible, un milan royal s’approche.

Sa tête et son encolure argentée, le revers de ses ailes contrasté, marqué d’une large plage claire, sa queue rousse, mobile, se dévoilent à nos yeux admiratifs, alors qu’il poursuit nonchalamment sa route.

Son vol indolent trahit le charognard qui est certain de découvrir, ici, le hérisson écrasé sur la chaussée, là, les rogatons du sapiens repu ; le même qui ignore les accélérations fulgurantes et promptes.

J’envie secrètement sa désinvolture, en regardant s’éloigner, au milieu des gros cumulus gris poussés par un vent fort, ce frêle esquif dont le gouvernail roux fléchit sans relâche d’un côté puis de l’autre.

Ce même vent qui forcit lorsque les nuages gris occultent le soleil et nous gratifient de quelques gouttes de pluie, chahute la pie-grièche grise que nous découvrons postée sur un piquet de clôture en bordure du chemin.

Accroupie au faîte du poteau, le plumage ébouriffé, les ailes à moitié dissimulées dans les couvertures duveteuses des flancs, les longues rectrices noires étroitement serrées en une fine lanière gauchie par le vent ; elle attend patiemment la fin de l’averse.

Le soleil ne tarde pas à luire de nouveau, à se moirer sur sa poitrine dont les reflets changeants se déploient entre le blanc presque pur de la gorge et le gris sombre du ventre.

Bien que intégralement vêtue de gris et de noir, la grande pie-grièche n’est pas dépourvue d’élégance. Son bec noir, épais, crochu, prolongé sur les faces latérales de la tête par un loup de la même couleur qui s’élargit et s’étend loin en arrière de l’œil ; ses ailes fuligineuses rehaussées de deux miroirs blancs, sa longue queue sombre encadrée de deux rectrices immaculées en constituent les principaux atouts.

Soudain, elle se redresse, sa silhouette s’affine, elle incline la tête et disparaît sous le lacis de branches d’un fourré. Quelques instants plus tard, d’un vol circulaire, étalant aux regards ses ailes et sa longue queue contrastée, elle regagne son perchoir.

A plusieurs reprises, pendant un long moment de parfait bonheur, nous pouvons admirer sa chasse aux gros insectes terrestres, sa poursuite d’un papillon qui la conduisent de poste en poste à visiter le pourtour (...).

Espèce nicheuse régulière dans notre région, il y a quelques dizaines d’années encore, la rencontre d’individus de passage, tel que celui observé cet après-midi est devenue rare (...)

L'espèce est visible au Lac du Der en Champagne (France) et dans ses environs proches toute l'année.

Ce "Canard espagnol", c'est un de ses synonymes, en raison du fait que c'est dans ce pays que la majorité des Nettes rousses d'Europe occidentale se reproduisent.

Il a un statut de migrateur, hivernant et nicheur dans notre région.

Vidéo et photos du 23 mars 2017 dans les environs proches du Lac du Der.

Le récit ci-dessous a été rédigé par un ami naturaliste qui souhaite conserver l'anonymat, et que je remercie très chaleureusement.

Certains passages (...) ont volontairement été supprimés pour réserver l'exclusivité des sites d'observations à mes visiteurs.

Nous approchons, Antoine et moi, le plus discrètement possible la rive (...). En dépit de ces précautions, les foulques méfiantes s’éloignent dans un tumulte de battements d’ailes et de coups de battoirs sur la surface de l’eau qui soulèvent des gerbes d’éclaboussures.

A l’instar des judelles craintives, tous les hôtes de l’étang trouvent refuge en bordure de la rive opposée. Par bonheur, cette dernière n’est pas très éloignée, et nous repérons sans difficultés, quelques nettes rousses mâles dont le plumage polychrome contraste avec l’habit de deuil des foulques.

Au fur et à mesure que passent les minutes, nous nous fondons progressivement au sein de la végétation riveraine. Les résidents du lieu, oubliant leur effroi, vaquent de nouveau à leurs occupations.

Quelques nettes se rapprochent. Mon regard est chevillé à la tête rousse, à géométrie variable des mâles. Ces superbes anatidés expriment leurs émotions, leurs intentions par une modulation du volume de celle-ci.

Un dominant vient-il à croiser le chemin d’un concurrent et voilà son capuchon qui se dresse. Sa tête difforme arbore alors un fondu progressif, depuis le roux clair de la calotte jusqu’au cuivré de la base du bec ; et au milieu de ce dégradé de couleur rousse, le cercle rouge sang de l’iris de cet œil immobile, fixe.

Cette exubérance occulterait presque son bec rouge vif, longuement conique, crochu et décoloré à l’extrémité.

Lentement, le canard vire et expose alors sa face, étroite, carénée, imperceptiblement rétrécie à hauteur des yeux ; et ce bec sang dont l’extrémité apparaît comme le point de fuite de l’épure des contours de la tête.

Malgré leur suffisance affichée, les nettes n’hésitent pas à tenter de dérober la pitance aux foulques, leurs voisines, plongeuses laborieuses et de taille plus menue. Antoine me dévoile leur tactique sur une courte séquence filmée quelques instants auparavant : sans se départir de son attitude hiératique le perfide voleur s’approche lentement, comme une embarcation qui court sur son erre ; puis tente de dérober subrepticement la becquée de myriophylles que l’ingénue est occupée d’ingérer. Cette rouerie se trouve quelquefois déjouée par la promptitude de la judelle à se détourner, conservant ainsi le fruit de sa récolte sous-marine.

Jamais le malicieux brigand ne se départit de sa suffisance, et donc, n’insiste pas si sa tentative de rapt n’est pas couronnée de succès. Aucune poursuite, nulle agitation ostensible, raisons qui pourraient expliquer la discrétion de ce comportement parasitaire qui nous a échappé au cours de notre observation, pourtant prolongée, du groupe d’anatidés.

Camilla Dreef est biologiste et ornithologue pour la chaîne de télévision néerlandaise Kro ncrv. Voici le reportage de la rencontre entre Camilla et les Grues cendrées (Grus grus) du Lac du Der en Champagne (France) en novembre dernier.

Merci à toute l'équipe de BinnensteBuitenet et plus particulièrement à Charlotte Jansen (Rédacteur BinnensteBuiten) de m'avoir choisi comme guide et par la même occasion de m'avoir permis de participer à quelques scènes du reportage TV.

"Vogelaar Camilla Dreef volgt bij het Franse Lac du Der de trek van de kraanvogels. In november verblijven op dit meer gedurende enkele weken tussen de veertig- en zestigduizend kraanvogels. Ze rusten uit en voeden zich voordat ze doorvliegen naar het zuiden. Camilla maakt dit oorverdovende en oogverblindende natuurspektakel voor het eerst mee".

L'espèce est visible au Lac du Der en Champagne (France) pratiquement toute l'année.

Elle a été notée tous les mois de l'année, mais n'a jamais niché au Lac du Der et dans ses environs proches.

La meilleure période pour l'observer reste néanmoins l'automne/hiver et le printemps.

Pour tout savoir sur le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna), cliquez-ici.

Les parades "amoureuses" du Grèbe huppé (Podiceps cristatus) sont probablement les plus émouvantes que nous puissions observer actuellement.

Voici une vidéo réalisée ce 18 mars 2017 au Lac du Der, l'espèce y est nicheuse et visible toute l'année.

Une Grande Aigrette (Casmerodius albus) en plumage nuptial (photo ci-dessous) ce 18 mars 2017, le bec commence à devenir sombre et les pattes sont déjà rougeâtres.

A ce jour l’espèce n'a été notée qu'une seule fois (juin 2016) comme nicheuse certaine au Lac du Der et en Champagne.

Elle est visible toute l'année.

Les Hérons cendrés (Ardea cinerea) construisent leurs nids depuis plusieurs jours déjà, l'espèce y est nicheuse et visible toute l'année, (photo ci-dessous).

Ma première Hirondelle rustique (Hirundo rustica), observée ce mercredi 15 mars 2017 à la station nautique de Giffaumont-Champaubert (51), ainsi que mon premier Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) ce 17 mars 2017.C'est la date la plus précoce à ce jour en Champagne Ardenne, la dernière fois, c'était également un 17 mars, mais en 2014 (Julien Soufflot, in fca).

 A signaler également, l'observation de mes deux premiers Milans noirs (Milvus migrans) de la saison.

De nombreux oiseaux sont actuellement présents au Lac du Der, les premiers nicheurs de la saison comme vu précédemment, ainsi que les migrateurs en route vers leurs sites de nidification au Nord et à l'Est de l'Europe, voici quelques photos prises ces derniers jours.

C'est bien une Grue cendrée (Grus grus), un individu leucique et non une nouvelle espèce..:)

Mais c'est plutôt une observation rare au Der et ailleurs, les individus atteints de leucisme ou leucistisme, ne sont pas courants chez cette espèce.

En regardant la vidéo, vous pourrez également assister à quelques simulacres de parades nuptiales.

Venez profiter de l'ambiance "printanière" qui commence à s'installer...pour plus d'infos, cliquez-ici.

Pour plus d'infos sur le Le leucisme ou leucistisme:

Cliquez-ici.

Observer les oiseaux au Lac du Der en Champagne au mois de mars permet de découvrir les oiseaux migrateurs de passage et les futurs nicheurs.

Bon nombre des oiseaux migrateurs font d'ailleurs partie des espèces qui hivernent régulièrement sur le site.

Et c'est donc aussi l'occasion d'assister au retour des premiers oiseaux nicheurs qui vont animer les lieux par leur présence et surtout par leurs chants dans les prochains jours.

Ci-dessous trois vidéos réalisées au mois de mars 2017 et une en mars 2015.

A ce jour (20/03/2017), j'ai pu observer 99 espèces d'oiseaux au Lac du Der un mois de mars.

Voici la liste au format PDF des 50 espèces d'oiseaux les plus emblématiques du mois de mars que vous pouvez observer au Lac du Der en Champagne.

Vous pouvez la télécharger et l'imprimer pour ensuite "cocher" sur le terrain les espèces que vous aurez observées lors de votre visite guidée...ou pas...!

Mais bon vous verrez forcément moins d'espèces d'oiseaux, si vous ne faites pas une visite guidée avec Antoine

Photos ci-dessus de Chris Vercruysse que je remercie, journaliste pour 

De Wandelvogel et reisroutes.be

Espèces présentes sur cette vidéo réalisée les 25 et 26 février 2017 au Lac du Der en Champagne (France) :

- Grue cendrée (Grus grus)

- Renard roux (Vulpes vulpes)

- Canard siffleur (Anas penelope)

- Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla)

- Oie cendrée (Anser anser)

- Foulque macroule (Fulica atra)

- Sarcelle d'hiver (Anas crecca)

- Cygne de Bewick (Cygnus columbianus)

Observer les oiseaux au Lac du Der avec un guide ornithologue:

https://antoinecubaixo.jimdo.com/

Le Pélican frisé (Pelecanus crispus), c'est sans aucun doute la "Star" de cet Automne/Hiver au Lac du Der en Champagne (France).
C'est la première fois que cette espèce est hivernante sur le site.
Observer les oiseaux au Lac du Der et en Champagne avec un guide ornithologue:
antoinecubaixo.jimdo.com

Il fait -7°, Il y a environ 3000 Grues cendrées (Grus grus) et plus de200 Cygnes de Bewick (Cygnus columbianus bewickii) à cet endroit.

La reine des lieux, la Grue cendrée (Grus grus) a choisi son roi, ce sera le Cygne de Bewick (Cygnus columbianus bewickii).

Cette espèce originaire de la toundra circum-arctique d’Eurasiea choisi la Champagne comme site d'hivernage principal en France.

Le plan d'eau partiellement gelé, le froid, la clameur des Grues cendrées, le ballet et le chant mélodieux des Cygnes de Bewick sur la glace, me transportent à plus de 8000 Km... alors que je suis près de chez moi, merci à eux pour ce merveilleux voyage gratuit...

N'oubliez pas de sélectionner le mode HD ou  la résolution 1080p à l'aide de la molette "réglages" du lecteur vidéo et bien sûr de mettre le son...ça change tout.

Je vous souhaite une belle et heureuse année, pleine de beaux voyages à votre porte ou ailleurs...

Antoine, votre guide ornithologue au Lac du Der,en Champagne et ailleurs...

PHOTOS

VIDEOS

Instagram 

https://www.instagram.com/p/BPEFvXxB8ER/

COMMENTAIRES

Merci et bravo Antoine ! Nous apprécions beaucoup ces reportages sur un site que

nous avons beaucoup apprécié fin octobre

2014 avec vous avec notre famille .

Nous referons une visite guidée avec vous prochainement pour faire vivre votre activité . A quel moment d’ici le printemps  vous rendre visite pour voir autre chose que ce que nous avons vu fin octobre ? A partir du 5 mars

Merci d’avance et à bientôt .

Jean et Josiane

Merci, Antoine

Pour votre cadeau de Noël : votre vidéo Grues cendrées /Cygnes de Bewick est un régal, tant par son histoire, certes, que par vos prises de vue. Cette sorte de parade des grues devant l’aréopage des cygnes sur fond de bois noyés de brume est tout à fait remarquable.

Bravo, et tous mes vœux, où que vous soyez entre le Grand Nord et le Grand Est.

Cordialement,

Jean Claude

A notre tour de vous souhaiter une excellente année, pleine de rencontres agréables et d'expériences enrichissantes.

Le lac du Der est donc encore tellement animé en ce début janvier, nous qui pensions que

les grues étaient toutes parties en novembre, vers des cieux plus cléments.

Quel plaisir de voir ces grands oiseaux et de les entendre grâce à internet et vos merveilleuses photos.

La vue du Lac en hiver est  magnifique.

Vous nous donnez une fois encore l'envie d'aller vous rejoindre, pour écouter et admirer ......quelle nature généreuse en toutes saisons!

Nous sommes passés à Frampas et à Giffaumont les 3 et 4 septembre dernier et avons pu admirer le Lac assez calme à la fin de l'été.

Nous n'avons pas pu nous libérer pour y revenir en novembre,  mais nous espérons beaucoup que (si la santé ne nous fait pas défaut) nous y serons à l'automne prochain.

Chez nous, en Ardennes, nous vivons aussi de très beaux paysages: ils étaient tout givrés en ce début de l'année, puis un peu enneigés mais le brouillard a gâché la vue ces trois derniers jours et il y a eu du verglas.

Vu notre âge, c'est surtout au coin du feu que nous sommes en ce moment avec un beau livre pour passer le temps.

Nous avons donc apprécié, oh combien, votre vidéo divertissante. Encore merci de songer à vos amis.

Croyez, cher Antoine, à notre bon souvenir.

H et R

Bonjour,

Meillleurs voeux pour 2017. Et merci encore pour toutes ces infos.

je me souviens encore de la très agréable et enrichissante visite que nous avions faite en votre compagnie.

Cordialement.

Claude

Merci !

Video sympa mais - oserai-je le dire - un peu répétitive pour le commun des mortels. 

Vous avez un métier qui vous passionne et pouvez vivre de ce que vous aimez, c'est une sacré chance (probablement obtenue par volonté et quelques sacrifices). 

Bonne année 2017 ! 

Marie-Noëlle

Merci pour vos images et commentaires.

Le 05 janvier vers 19 heures, l’on pouvait entendre des grues au-dessus d’Arlon (Sud de la Belgique). Il y faisait -8°C.

Quelques semaines plus tôt, début décembre, lors d’un passage durant l’après-midi, j’ai pu observer une grue qui en accompagnait d’autres et qui pourtant avait une patte cassée qui pendait lamentablement sous elle.

Bonne journée.

Fernand

Bonjour et merci Antoine,

Super beau (et bien fait) reportage.

Encore un bon moment de rêve.

C'est curieux il y ait passé encore un groupe de grues

il y a une dizaine de jours chez nous dans l'Yonne.

Encore merci et Bonne Année à toi.

Daniel

Merci pour ces belle images tous mes vœux pour 2017 au plaisir de vous revoir.

Eric

Superbe Antoine, ça donne très envie de venir voir !

Meilleur vœux pour 2017 et bien cordialement

Pierre & Catherine

Merci beaucoup pour tes voeux et le super beau vidéo!!

Je t'envoie mes meilleures voeux pour une année qui t'embrasse tous les jours de sa durée et encore, et encore... Et toujours!

Et moi je t'embrasse également 

️Verena 

Bonsoir 

J'ai déjà regardé la vidéo sur facebook et je la trouve encore une fois super!

J'espère que 2017 me donnera l'occasion d'aller faire quelques observations avec vous...

En attendant, je vous adresse tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Valérie

Quelles images et sons; magnifique! Mais est-ce que ca sont pas des Cygnes tuberculés sur la filme?

C'est trop froid pour dormir dans la voiture, mais c'est une spectacle invitante avec beaucoup de grues!

Meilleurs vœux pour 2017!

Met vriendelijke groet,

Niek 

Bonsoir Antoine

Merci beaucoup pour cette belle vidéo

A vous ausi très belle année parmis vos oiseaux en ce bel endroit.

Bonne soirée à vous

Mauricette & Michel

Merci beaucoup pour vos vœux, je vous présente les miens pour 2017 avec de jolies rencontres et de jolis moments au bord du lac du Der.

La vidéo est très impressionnante, bravo !

Amicalement

Eric

Bonsoir Antoine.

Merci pour cette vidéo magnifique qui nous a rappelé des souvenirs extraordinaires. 

Nous te souhaitons une bonne année 2017 remplie de belles rencontres avec les oiseaux. 

Bien  cordialement

Thérèse et Pierre

Cher Antoine

Merci beaucoup pour cette magnifique vidéo.  F et D se joignent à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2017 en espérant vous revoir pour une prochaine visite.

Avec toutes mes amitiés

Wendy

Bonjour Antoine,

On t'adresse nos Meilleurs Voeux pour 2017 avec la Santé, beaucoup de belles photos et vidéos.

Bien Amicalement

PHILIPPE

Merci Antoine pour ce délicieux moment

Et meilleurs voeux 2017

Pierre

Bonjour Antoine,

Etant décidée cette année pour m'acheter une longue vue de qualité permettant d'observer les oiseaux et d'adapter une appareil photo dessus, pourriez vous me conseiller pour cet achat ? Merci d'avance pour ces conseils et pour ces jolies videos que l'on reçoit et bonne année 2017.

Bonjour Antoine,

Merci et bonne et heureuse année ornithologique!

Monique

MEILLEURS VOEUX 2017 à toi et à ta petite famille, et surtout la santé. 

Nos pensées vont vers toi en ce début d'année.

Nous nous verrons en juin car nous avons pris une semaine au camping à Eclaron.

Merci pour la superbe vidéo. On a hâte d'y être.......

Gros bisous

Lyne 

Merci, c'est un spectacle    ...   magnifique    ...   c'était le matin?    avant le levé des grues ? est ce que les cygnes vont se nourrir en même temps et aux mêmes endroits que les grues ?   à bientôt   ......

Monique

Merci beaucoup Antoine,

Nous organisons un accueil de presse pour 8 journalistes britanniques à la fin janvier, donc je leur ai transféré votre vidéo pour les donner une idée de ce qui leur attend!

Je vous souhaite une excellente année 2017.

Bien cordialement

S

Ne serait-ce pas à la Brèche ? nous avons logés là la veille du nouvel an avec le camping-car  ... un groupe de corbeaux qui sortait du bois les a fait partir avant d'avoir pu nous mettre en place pour les voir se lever !

Amitiés,

Auxane et Jean

Merci Antoine de nous faire partager cette belle vidéo et votre passion que nous avons vécu avec vous il y a un peu plus de 4 ans !!!

Je vous souhaite une très bonne année 2017 avec vos oiseaux.

A une prochaine fois, peut être !!!

Anne Marie

Belle année 2017 pleine de belles observations à vous !

Que chaque instant soit vécu en pleine Conscience et Présence à la Vie qui vous habite et vous entoure...que du Bonheur

Que l’année 2017

Et qu’elle voie vos projets les plus secrets se réaliser 

Walter & Ghyslaine 

Bonsoir, merci pour cette video qui nous rappelle certains souvenirs de randonnées en camping car et d observations sur le lac . B et moi même vous souhaitons tous nos voeux de prospérité dans votre passion ! À bientôt certainement au printemps . Animalière ment ! 

Jean Marie

Un article fort intéressant de:

INSTITUT ROYAL DES SCIENCES NATURELLES DE BELGIQUE

Sur le Cygne de Bewick

http://odnature.naturalsciences.be/bebirds/fr/blog_swans/post_313

Cette séquence de 4:20 minutes sans montage ni coupure a été réalisée ce mois de novembre 2016 par un jour de brouillard.
Mais avec le guide ornithologue Antoine Cubaixo, vous avez plus de chance d'être au bon endroit et au bon moment.
Et donc d'être sur le "spot" du jour, à savoir le bon couloir (1 Km de large), pour assister à la sortie de 80% des Grues cendrées présentes ce jour la au Lac du Der en Champagne (France 51/52)
Après c'est à vous de voir...ou de ne rien voir...:)

Et pour ne pas oublier les autres oiseaux migrateurs quelques photos de ces derniers jours:

L'esprit de la Nature au Lac du Der (Texte d'un auteur anonyme...):

Samedi 25 et dimanche 26 juin 2016

de 14H à 17H

 "un week-end au bord de l'eau" avec des temps forts, des animations au fil des communes, pour toute la famille, de Saint-Brice-Courcelles à Sillery.

Dans le cadre de cette 1ère fête de la Coulée verte vous pourrez participer à de nombreuses animations gratuites dont une encadrée par mes soins, intitulée "A la découverte de l'avifaune", activité N°28 sur le programme que vous pouvez retrouver ici.

Ce sera l'occasion de découvrir les oiseaux nicheurs et migrateurs de la vallée de la Vesle ainsi que la mosaïque d'habitats qui compose cette "Jungle urbaine"...

Eh oui, plus de 150 espèces d'oiseaux ont été recensées à ce jour sur la métropole rémoise, alors n'hésitez pas à venir les découvrir avec un guide ornithologue.

Pour l'animation gratuite qui me concerne le lieu de rendez-vous se situe au :

Centre Sport Nature de la Coulée Verte

30 rue de la Cerisaie à Reims

A côté de "Le Temps des Cerises"

Samedi 25 et Dimanche 26 juin à 14H

Infos pratiques :

Site internet de REIMS METROPOLE

Plan des animations

Chaussures de marche ou baskets, jumelles et appareil photo si vous avez.

Une longue vue sera mise à disposition pour l'observation.

Photos des sorties du samedi 25 et du dimanche 26 juin 2016.

Un grand merci aux participants de cette 1 ère Fête de la coulée verte. 

Merci à Roselyne pour les photos ci-dessous.

Article de Charles Sibille (Journaliste):

L’ornithologue Antoine Cubaixo initie les participants à ses sorties à répertorier les différents oiseaux observés sur le lac du Der. Une manière de contribuer à l’avancée scientifique

Le lac du Der, l’un des spots ornithologiques les plus riches du monde avec ses quelque 316 espèces d’oiseaux visibles : de l’hirondelle rustique à la bergeronnette grise, en passant par des espèces plus prisées des observateurs comme le pygargue à queue blanche ou le héron pourpré. Antoine Cubaixo est ornithologue. Il s’apprête ce jour-là, paire de jumelles et smartphone à la main, à animer une sortie à la découverte des oiseaux nicheurs et migrateurs du lac, suivie d’une collation au champagne, sur le site de Chantecoq.

Des données utiles aux scientifiques

Interpellé par le chant d’un phragmite des joncs, il se saisit instantanément de son téléphone portable pour se rendre sur l’application OpsMapp : «  C’est la toute première fois de la saison que je l’entends chanter. Le phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenus) est un oiseau qui quitte l’Europe durant l’hiver pour le passer dans le sud du Sahara. Il vient se reproduire sur le lac début avril, révèle-t-il. Dès que j’entends ou aperçois un oiseau, je le répertorie immédiatement dans la base de données de l’application qui localise l’endroit où je me trouve. J’ajoute le nombre d’individus repérés, son comportement (chant ou pas).  » Le but ? Informer en temps réel les amateurs d’ornithologie des espèces observables à l’instant « t » et faciliter le travail d’études des scientifiques.

«  Les chercheurs font ensuite la synthèse de ces données et observent l’évolution de la population d’une espèce donnée sur 10 ou 15 ans. Tout cela, dans un souci de protection de l’environnement  », explique Jean Chevallier, illustrateur naturaliste originaire de Châtillon-sur-Broué, qui s’en sert depuis quelques jours. «  Certaines personnes font le déplacement depuis l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg quand une espèce est observable sur le Der  », ajoute Antoine Cubaixo, qui initie les participants aux différentes applications (OpsMapp ou Naturalist utilisable uniquement sur Android) lors de ses sorties. Et d’ajouter : «  J’essaye de les sensibiliser, beaucoup de personnes commencent à l’utiliser. Je leur donne bien entendu les bases pour différencier les espèces, notamment celles qu’ils peuvent facilement retrouver chez eux en fonction de leur couleur, leur taille, leur comportement. »

Pour plus d’informations : antoinecubaixo.jimdo.com ou au 06 09 79 00 37

Merci Antoine, votre solidarité me fait du bien.

Marleen 

Bonjour Antoine

Voici une petite vidéo belge pour se remonter le moral…

https://www.youtube.com/watch?v=_tZolFmLSvE

Amicalement,

Dominique

Un tout grand merci Antoine, pour cette délicate attention.

Merci  Antoine pour cette attention, cela me touche énormément .

Nous sommes quelque peu désorientés, au nom de quoi toute cette horreur?

Merci pour cet instant reposant

Michelle

Ta sympathie met un peu de baume dans nos cœurs. Merci Antoine.

Guy L.

Manque une petite coupe entre amis dans le calme d’une cahute …

Solidarité avec nos amis belges !!!

Stéphane P

merci Antoine

Je suis très touchée de ton attention si belle

Cordialement

Brigitte

Merci pour ce moment partagé

Marie D

bonjour Antoine

Même les oiseaux se sont tus, à la fin une oie pleure , elle a raison

cordialement

Didier

Merci vraiment Antoine pour ce geste de compassion et solidarité. Ce moment de nature paisible apporte un ancrage, un grand ressourcement. Amicalement,

Sylvain

Merci Antoine pour cette délicate attention : 1 minute de paix dans cette nature souveraine où il n'y a rien à faire exploser … quoique … le printemps explose certainement au Der pour le moment , les ornithologues et amateurs de nature explosent de joie quand le hasard de leurs recherches les met en présence d'un joyau de la nature , d'un comportement animal qu'ils n'ont pas encore observé , qu'un inconnu amical leur fait remarquer une rareté , que toi même Antoine le professionnel , avec ta gentillesse , ta patience et par ta connaissance des lieux favorise ces hasards.

Merci aussi pour les contacts documentaires d'actualités du Der que tu gardes avec nous .

André

merci Antoine ce silence fait du bien dans ce monde surexcité !!
bien a vous
Marie Line et Jean Louis

Merci Antoine pour les belges ;De la sérénité c'est cela qu'il nous faut en ces temps difficiles.

Alain P

Le mouvement imperceptible de l’onde de l’eau nous rappelle le rôle de la vie…

Votre solidarité aussi me fait du bien !

Henri J

Merci Antoine pour ce message apaisant.

Alexandra

Nos amis Belges ont pensé à nous le 13 novembre, nous pensons bien à eux dans ces moments douloureux. Nous espérons qu'un jour, le monde retrouvera sa raison. Merci pour cette minute de calme sur le Lac du Der.

Marie-France

merci Antoine

Vive la BELGIQUE UNE FOIS (non beaucoup de fois)

Cordialement

Arlette

Merci pour la Belgique; Image apaisante en effet

Monique

merci Antoine pour la belle vidéo. Merci pour eux qui ont tant besoin d'être réconfortés et apaisés. Au plaisir de  retrouver le lac du Der avec tes précieuses indications. Amicalement. Ghislaine

Merci Antoine pour cette minute de paix et de beauté.

Merci Antoine pour votre solidarité.

La video du Lac du Der est belle et tres paisible.

Bonne journée

Chantal D

Un grand Merci Antoine.

À bientôt se revoir,

Dominique et Rachel

Merci beaucoup, Antoine. Je suis très touchée.

Marie  Z

Merci Antoine pour ce geste fort !  Et cette minute de calme et de sėrėnitė dans ce monde de folie et de brutalité.

Amicalement

Martine

Merci Antoine pour ce moment de partage et de compassion  !!!

La nature est réconfortante !

Au plaisir de te revoir !

Nathalie

Bravo pour cette pensee magnifique

Amités

Catherine

Bonjour Antoine,

Merci pour ton message d ' affection et de solidarité qui nous touche vraiment. Et comme dans la nature c'est la diversité qui fait la richesse, unissons-nous pour un monde meilleur. Merci à vous.

Affectueusement

Marie et Philippe

Photos: Thierry Delaveau, Michel Andrieux que je remercie et Antoine Cubaixo

La migration pré-nuptiale des Grues cendrées (Grus grus) a débuté depuis plusieurs semaines, des groupes plus ou moins importants transitent par le Lac du Der et pour une partie d'entre eux s'arrêtent.

Les conditions météo, la fatigue, le retour de la saison des amours... et l'appel du "Grand Nord", jouent de façon importante sur les effectifs qui stationnent à cette époque de l'année sur le Lac du Der et peuvent donc être très différents d'un jour à l'autre.

Ce vendredi 26 février 2016, après plusieurs jours sans trop de mouvements importants, des milliers de Grues cendrées sont arrivées ou ont transité par le Lac du Der entre 15H30 et 18H30.

A 18H30 le nombre de Grues cendrées posées est d'environ 7 000 individus et les vols continuent d'arriver alors que la pénombre s'installe.

Le samedi 27 février 2016, le "Lever des Grues cendrées", voir  la vidéo ci-dessous, est impressionnant, de plus, de belles couleurs "rouge pompéien" envahissent les cieux pour finir sous un magnifique lever de soleil.

Cela ne fait qu'agrémenter le spectacle malgré un vent glacial, ce sont environ 15 000 individus qui vont partir en migration active en moins de 25 minutes.

Plusieurs milliers de Grues cendrées, environ 5 000 individus ne quitteront le Lac qu'à partir de 09H30, de nombreux groupes environ 10 000 individus transitent par un couloir un peu plus à l'ouest du Lac.

Le samedi 27 février 2016 à 18H, le nombre de Grues cendrées posées sur les 3 principaux dortoirs est nettement moins important que la veille, environ 2 000 individus.

Le dimanche 28 février 2016, le "Lever des Grues cendrées" est beaucoup moins impressionnant puisque ce sont seulement 2 310 individus qui seront dénombrés par les courageux bénévoles de la LPO CA.

Environ 2 000 individus resteront posés sur le Lac au moins jusqu'à 11H30 sous le regard d'un jeune Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), ce qui fait qu'il y a actuellement au moins 3 Pygargues sur le Lac, sympa...

Une petite vidéo et quelques clichés de ces derniers jours afin de partager avec vous cette belle ambiance qui règne en hiver au Lac du Der.

Laissez vous tenter...l'hiver n'est pas encore terminé même s'il n'a pas vraiment commencé...

Cliquez sur les photos pour avoir les noms des principales espèces présentes sur celles-ci.

Durant la 8ème Fête de la Grue au Lac du Der et en tant que partenaire officiel de la manifestation, j'organise trois visites guidées par jour.

Visite guidée N°1 (matin), horaires variables confirmés lors de la réservation.

"Lever des Grues cendrées" avec petit-déjeuner "In Natura".

Visite guidée N°2 (matin) de 10H à 12H.

"Grues cendrées & Oiseaux migrateurs"

Visite guidée N°3 (après-midi) de 15H à 17H.

 "Grues cendrées & Oiseaux nordiques"

Sur réservation uniquement et en pré-paiement par chèque ou virement.

Une petite série de photos de Grues cendrées et d'oiseaux migrateurs et nordiques du Lac du Der réalisée les 8 et 9 octobre 2015.

Elles sont là de nouveau comme tous les ans, au Lac du Der sous une ambiance de l'outback australien, le temps du rêve et des Grues cendrées (Grus grus) est de retour. Elles ont notamment profité de l'éclipse lunaire totale dans la nuit de dimanche 27 au lundi 28 septembre 2015 pour "s'éclipser" pour une partie d'entre elles du Nord de l'Europe où elles stationnent depuis plusieurs semaines. Environ 10 000 Grues cendrées (Grus grus) ont déjà rejoint leur site préféré de villégiature, le Lac du Der. Et oui, n'oublions pas que nous détenons le record mondial de stationnement pour cette espèce, 206 582 Grues cendrées ( Grus grus) le 11 novembre 2014. 

Le Lac du Der...un lieu "mythique pour les rencontres"...

Ils font partie des plus grands superprédateurs "aériens" de la planète.

Ils se sont donnés rendez-vous sur les rives du Lac du Der pour une petite séance photo "terrestre". Le  Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) en haut à gauche, le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) en bas à droite et le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) en bas à gauche, posés ensemble et dans le même champ de vision s'il vous plaît, souvenir mémorable.

La cigogne noire (Ciconia nigra) se reproduit dans les vieux massifs forestiers du Nord et du centre de l’Europe jusqu'à la Chine. Dans notre région, elle niche notamment dans le nord de la Champagne-Ardenne. Une très grande majorité des effectifs Est Européen fait halte au Lac du Der et dans les autres grands lacs de Champagne surtout au mois de septembre. Ceux-ci sont même devenus au fur et à mesure du temps, le principal site de stationnement sur leur voie occidentale de migration qui les mène notamment via le détroit de Gibraltar en Afrique tropicale.

La Barge rousse (Limosa lapponica) niche dans les zones arctiques et subarctiques de l’Eurasie et de l’Alaska. C'est le plus grand migrateur "non-stop" de la planète, elle peut effectuer sans escale jusqu'à 11 425 km pour rejoindre ses quartiers d'hivernage.

Elle est visible sur le Lac du Der notamment en septembre et octobre, lors de ses escales vers l'Afrique de l’Ouest, surtout le Banc d’Arguin au large de la Mauritanie. Il y en a un autre moins loin, en face de la dune du Pyla à la sortie du bassin d'Arcachon, mais bon que voulez-vous, elles sont un peu barges...

Les oiseaux migrateurs sont de grands voyageurs, grâce à eux, nous voyageons à travers le temps et le monde.

Voici quelques photos des rencontres de ces derniers jours du mois de septembre et de ce début octobre 2015. Je voudrais partager avec vous ce que je partage chaque fois avec eux...un grand moment de plénitude.

Quelques portraits d'oiseaux du Lac du Der pris ces derniers jours et notamment de limicoles qui sont visibles en grande quantité et diversité durant tout le mois de septembre.

Il y a actuellement un couple de Pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla), la vidéo ci-dessous a été réalisée le 10 septembre 2015, je ne l'avais jamais vu posé d'aussi près, un régal... Mon ami Jean Chevallier (Illustrateur naturaliste) avec qui je l'ai observé ce jour là, en a profité pour le "croquer', voir ses dessins également ci-dessous.

Partons à la recherche des grands prédateurs qui fréquentent le Lac du Der et ses environs proches.

Le but des prochaines sorties est de vous faire découvrir ces fascinants oiseaux,

 Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), Busard des roseaux (Circus aeruginosus), Milan noir (Milvus migrans), Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Faucon hobereau (Falco subbuteo), Bondrée apivore (Pernis apivorus), Buse variable (Buteo buteo), Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), Épervier d'Europe (Accipiter nisus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), mais aussi les autres espèces qui sont souvent leur proie...

Le printemps est de retour...c'est le temps des amours... et des parades nuptiales des oiseaux nicheurs du Lac du Der.

La plus spectaculaire d'entre elles, est fort probablement celle du Grèbe huppé (Podiceps cristatus), les deux adultes sont semblables, du moins à nos yeux, on dit dans ce cas précis qu'il n'y a pas de dimorphisme sexuel entre le mâle et la femelle, ils sont quasi identiques au niveau de la forme de la taille et de la couleur.

Ci-dessous quelques scènes de la parade nuptiale des Grèbes huppés (Podiceps cristatus).

(Photos de Rose, mars 2015)

2 minutes 34 de pur bonheur sur fond de ciel bleu, un adulte de Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) vient cercler juste au dessus de moi ce 6 mars 2015.

Cette année 1 à 2 couples au minimum fréquentent le site, le 4 mars dernier mon ami Jack a observé une prise de serres entre le mâle et la femelle avec transport de matériaux de construction, peut-être le futur couple nicheur de la région et un des tout premier de France depuis de nombreuses années, affaire à suivre, ça devient chaud...

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la vidéo.

Pour la nidification de la Grande Aigrette (Casmerodius albus), c'est encore une autre histoire, à ce jour, il n'y a pas eu de nidification en Champagne Ardenne à notre connaissance.

C'est d'ailleurs la seule espèce de la famille des ardéidés qui ne niche pas dans notre région.

Pourtant depuis de nombreuses années les effectifs ont considérablement augmenté un peu partout en France, notamment sur le Lac du Der et en Europe.

Le nombre d'individus présentant des critères nuptiaux, bec sombre et tibias rouges est plutôt rare, si vous en rencontrez d'avril à juin, merci de me le communiquer et si vous avez une photo, c'est encore mieux.

Ci-dessous une série de photos d'une Grande Aigrette (Casmerodius albus) avec des critères nuptiaux, mais prise ce 15 mars 2015, à suivre également...

Pour illustrer ces derniers jours voici une petite série de photos du 08 mars 2015 de mon amie Rose et une vidéo des 7 et 8 mars 2015 de la grande migration de Printemps des Grues cendrées (Grus grus) au Lac du Der en Champagne. 

Photos de Rose...merci!

Spring migration of common Cranes at Lake du Der

Ambiance "Grand Nord" ce jeudi 19 février 2015 au Lac du Der.

J'ai rendez-vous avec mon ami "Jack" avec lequel je fais le tour du Lac régulièrement pour repérer les meilleurs secteurs où se trouvent les oiseaux.

Ceci afin de les partager ensuite avec vous mes chers visiteurs et amis des oiseaux du Lac du Der lors de nos sorties.

Nous nous retrouvons sur le parking du Site de Chantecoq et rencontrons "Denis" qui nous informe qu'il a observé le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) posé, mais qu'il a malheureusement déserté les lieux.

Après quelques échanges d'informations, nous nous rendons immédiatement sur le spot supposé favorable à son observation et bingo, la femelle adulte est posée à terre (photo 1), un Cygne chanteur (Cygnus cygnus) qui fréquente en période de nidification les marais et tourbières de la toundra nage tranquillement à proximité (voir vidéo ci-dessus).

Nous repérons ensuite le mâle immature de Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) posé à côté des nids de Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), il sera ensuite rejoint par la femelle qui prendra place sur un des nids (photo 2).

Nous allons ensuite sur une partie du Lac fréquenté actuellement par des milliers d'oiseaux dont au minimum un groupe de 1500 Fuligules milouins (Aythya ferina), c'est au milieu de ceux-ci que nous observerons le Plongeon catmarin (Gavia stellata) présent  sur le Lac depuis plusieurs semaines et originaire des tourbières de la taïga.

Sur le même "spot", ce sont également des Nettes rousses (Netta rufina), dont le mâle en plumage nuptial est magnifique que nous observerons également (photo 3).

Depuis ce spot nous entendons au loin les Cygnes de Bewick (Cygnus columbianus), nous décidons de nous rapprocher afin de mieux les observer et surtout les compter, car au regard de la clameur, l’effectif semble impressionnant.

Le mot est à la hauteur de notre surprise, car ce sont 177 individus que nous dénombrerons (photo 4).

Nous continuons notre "Lac du Der Birding Tour" et observons au sud du Lac un beau groupe de Harle bièvre (Mergus merganser), un des canards nordiques qui fréquente également le Lac du Der en hiver (photo 5).

Le soir vers 18H, nous trouverons enfin la méga rareté du moment le Pélican frisé (Pelecanus crispus), celui-ci se trouve sur un îlot au milieu du lac, il se creuse une légère dépression dans le sol et s'y installe pour la nuit en toute sécurité au milieu des Grues cendrées (Grus grus), là très franchement ça faisait plutôt "Ambiances Africaines" (photo 6). 

Quant aux Grues cendrées (Grus grus), elles se mettent en position dortoir au bord de l'eau (photo 7) pour y passer la nuit en toute quiétude avant de quitter le lac, pour certaines d'entre elles, le lendemain pour le "Grand Nord".

La méga rareté de ce début de saison prénuptial, c'est la présence au Lac du Der depuis le 08 février d'un Pélican frisé (Pelecanus crispus), il est toujours présent sur le site au 16 février 2015. Il a été observé dans la Nièvre et dans l'Yonne en début d'année 2015 (Info Julien Rougé & al.).

L'origine est à ce jour incertaine, oiseau sauvage...ou échappé de captivité, en tout cas l'espèce est nicheuse en Europe, notamment en Albanie, en Macédoine et dans le Delta du Danube en Roumanie.

C'est le plus grand (envergure maxi 3,10 m) et le plus rare des 7 espèces de Pélican qui existe dans le monde.

Ci-dessous une vidéo digiscopée, désolé pour la qualité,mais c'est filmé dans l’oculaire et il était très loin.

Voici le lien vers le blog de Myriam Thys et Werner Gladines (en néerlandais), avec un article sur le Lac du Der et notamment l'observation des oiseaux.

http://dichtbijenverweg.blogspot.be/2015/01/groene-routes-champagne-ardenne-2.html

La fin de la semaine dernière fut marquée par le grand événement annuel, le 18 ème Festival de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der.

Pour les oiseaux c'était l'occasion d'être une fois de plus sous le feu des projecteurs, surtout sous celui des flashs des nombreux photographes animaliers amateurs ou professionnels présents pour l'occasion.

100 Canards siffleurs (Anas penelope) étaient présents, j'ai réussi après d’âpres négociations a interviewé "Ananas et Pénélope" deux de ces canards qui m'ont dit que c'était pire qu'au festival de "Cannes"...ça "mitraillait" de tous les côtés et qu'ils en avaient "mare"( à canards)... des Grues qui une fois de plus leur ont volés la vedette en jouant les starlettes sur le tapis vert.

Ceci ne faisait pas du tout rire... les 60 Oies rieuses (Anser albifrons) présentes dans les coulisses non loin des moutons (voir photo ci-dessous d'un paparazzi) sur la fameuse "Île aux moutons".

De plus avec une lumière extraordinaire et des conditions météo "estivales" pour ce "festival" que demande le peuple "migrateur"...? et bien, que les Grues soient présentes en quantité, ce fût chose faite, puisque plus de 80 000 Grues cendrées (Grus grus) étaient présentes pendant toute la période du festival, quel cirque (Gruss)..., on ne s'entendait plus parler me disait Arlette...

Donc n'oubliez pas de me faire "signe", si vous voulez observer les oiseaux nordiques dans les prochains jours, notamment les Cygnes de Bewick (Cygnus columbianus bewickii) puisque 12 d'entre eux ont monté les marches ce dimanche 23/11 et sont maintenant sur le "Lac des cygnes" en compagnie des Cygnes tuberculés (Cygnus olor), et des Cygnes chanteurs (Cygnus cygnus), info et photo d'un certain "Tchaikovski"...).

Allez j'arrête mon cinéma et à très bientôt pour partager à nouveau avec vous ces grands moments d'émotion que nous offre ce petit bout de bout du monde qu'est le Lac du Der.

3 gouttes de pluie et une couverture nuageuse éparse n'ont pas réussi à gâcher le spectacle, mais au contraire à embraser le Lac du Der en le revêtant d'un des plus beaux "Habits de lumières" de ces dernières semaines.

De plus avec encore plus de 70 000 Grues cendrées (Grus grus) présentes ce 14 novembre 2014, le "Lever des Grues cendrées" restera gravé dans la mémoire des participants du jour, avec en apothéose pour ce son et lumière un double arc en ciel...Le temps du rêve est de retour...

Le 11 novembre 2014 au Lac du Der en Champagne (France), le stationnement de Grues cendrées (Grus grus) sur le site est impressionnant.

206 582 Grues cendrées (Grus grus) ont été comptabilisées au départ des différents dortoirs par les bénévoles de la LPO CA, merci à eux.

C'est un record absolu sur un site de stationnement au niveau du Paléarctique (Europe et Asie).

Désolé pour la qualité de la vidéo ci-dessous, mais j'étais également en animation et je crois que j'en tremblais d’Émotion...c'est seulement pour la partager avec vous et pour l'HISTOIRE...

Nouveau record pour le Lac du Der, à l'instant (19H07), des Grues cendrées en migration active de nuit, au dessus des éoliennes en Champagne crayeuse, au nord du Der.

De nouvelles arrivées donc cette nuit sur le Lac...

Ci-dessous des photos en "digiscopie" des 2 Pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla), 1 adulte et un juvénile, actuellement visibles sur le site et de l'ambiance "Grues cendrées" exceptionnelle de ces derniers jours.

Info: LOUIS PARISEL:

Lever des grues spectaculaire ce matin au lac du Der. Nous pouvons estimer que 80 000 à 100 000 grues étaient présentes sur le site ! Le record du site est sans doute tombé aujourd’hui. Pour avoir un aperçu de ce moment magique, retrouvez un reportage au journal de 13h sur TF1 de ce jour. 

Les grues sont arrivées de partout hier soir, se déroutant pour venir sur le lac. Dès hier soir, il était évident que le nombre de grues allait être très important. Le lever vient de le nous confirmer, il a duré plus d’1h30 et de nombreuses grues étaient encore au sol. 

Bien que des stratus sont arrivés tôt dans la matinée, il semblerait logique que de nombreuses grues repartent en migration dès ce matin, d’autant plus si ces nuages se morcellent ! A suivre sur les radars météorologiques dans la matinée. » Message d’Aurélien Deschatres (LPO C.A)

Les premières Oies rieuses (Anser albifrons) qui nichent notamment dans la toundra de l’extrême nord-est sont arrivées depuis quelques jours au Lac du Der.

Ce 09 octobre 2014, il y en avait 61, dont 58 posées au niveau des ruines de l’ancien village de Chantecoq.

La digiscopie ci-dessous de 2 individus a été prise au niveau de l'emprunt du Site Chantecoq, donc à une distance plus raisonnable, vous pouvez noter les différents critères d'identification ( Pattes rouge orangé, Blanc à la racine du bec et barres noires au ventre) qui permettent ainsi de la différencier de l’Oie cendrée (Anser anser), beaucoup plus nombreuses, sur le lac et avec qui elle peut être confondue.

Lors de la sortie de ce dimanche matin (12/10/14), Gérard et son groupe d’amis venus de l’Aisne pour un Week-end d’observation des oiseaux migrateurs et des Grues cendrées, ont pu observer le fameux Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) posé sur « son » arbre préféré.

  Le premier comptage "Grue" de la saison effectué par les bénévoles de la LPO CA a eu lieu ce dimanche 12 octobre 2014 sous une belle lumière, ce sont plus de 10 800 Grues cendrées (Grus grus) qui ont été comptabilisées au départ des différents dortoirs.

Depuis plusieurs jours le nombre d'individus ne fluctuait guère sur le site.

Samedi 04 octobre 2014 à 14H45 305 Grues cendrées (Grus grus) ont été comptabilisées, des arrivées ont donc eu lieu probablement dans la nuit de vendredi à samedi.

Dimanche 05 octobre 2014 à 06H45, j'ai rendez-vous avec Sylvie et Sandrine venues spécialement de Belgique pour la première visite guidée sur le thème "Lever des Grues cendrées", malgré la pluie, elle sont au rendez-vous.

Nous partons sur le lac et je les positionne au niveau des 5 principaux dortoirs repérés la veille, le vent n'étant pas de la partie, les Grues devraient donc quitter le lac par les couloirs pré-supposés.

La pluie finit par cesser au lever du jour, la couverture nuageuse est totale, les Grues n'ont pas l'air très motivées pour quitter les dortoirs et puis finalement, assez tardivement, elles le font, j'ai compté alors 1115 Grues cendrées (Grus grus) au départ des 5 principaux dortoirs.

Comme pour toute première fois... l'émotion est forte, même si la météo ce jour, n'était pas de la "partie"...C'est donc "parti" pour la grande migration des Grues cendrées (Grus grus) au Lac du Der pour la saison 2014/2015.

Si les Grues cendrées vont être omniprésentes au Lac du Der, par contre pour cet autre magnifique et rare oiseau qu'est la Cigogne noire (Ciconia nigra), son stationnement sur le Lac se termine doucement, elle va bientôt rejoindre ses quartiers d'hiver notamment en Afrique, mais également en Espagne et au Portugal, ou elle croisera de nouveau les Grues.

Pour suivre les effectifs de Grues cendrées (Grus grus) au Lac du Der c'est ici, pour vivre un "Lever de Grues cendrées en vidéo, c'est là, et en "Live", c'est en cliquant ici.

A très bientôt pour partager ces moments crépusculaires grandioses.

C'est l'oiseau rare du mois de septembre, l'observation de cette espèce originaire du Nord-est de la Sibérie et d'Amérique du Nord est exceptionnelle sur le Lac.

Ma dernière rencontre avec ce petit limicole au Lac du Der, qui rappelle par son allure une femelle de Combattant varié, remonte au 16/09/2011.

Ce sont principalement des jeunes qui sont observés en dehors de leurs voies traditionnelles de migration et surtout durant le mois de septembre.

J'ai pu entendre pour la première fois sur le site des appels émis à plusieurs reprises en vol.

Pour la petite histoire, les bécasseaux tachetés pratiquent la polygamie, les mâles peuvent s'accoupler avec plusieurs femelles et vice versa...

Actuellement très belle météo sur le Lac du Der et présence de plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux migrateurs dont le majestueux Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus).

Ce jeudi 18 septembre, j'ai pu l'observer un long moment posé au sommet d'un arbre en compagnie de 2 Grandes Aigrettes (Ardea alba). La photo en digiscopie avec un smartphone et la longue vue n'est pas de grande qualité, mais on ressent bien cette "Ambiance Africaine" du Lac du Der que j'avais envie de partager avec vous.

Le mois de septembre est le meilleur mois pour l'observation du "Balbu", actuellement une dizaine d'individus fréquente le site et, quasi quotidiennement, nous assistons à une de ces fantastiques pêches en piquet fulgurant.

C'est également l'occasion d'observer dans la même journée les deux aigles pêcheurs du Lac, puisque un Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) adulte, rôde également dans les parages.

La rentrée ornithologique au Lac du Der s'annonce des plus passionnantes avec la présence d'un  Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) pour la première fois en août et un couple de Blongios nain (Ixobrychus minutus) des plus coopératifs.

Bien sûr les autres espèces ne sont pas en reste, cliquez-ici pour voir la liste.

Un grand merci à mon ami et talentueux photographe Jean-Pierre Formet pour cette splendide série de photos sur le couple de Blongios nain (Ixobrychus minutus).

VINOTILUS, première agence de voyages française spécialisée Voile et Vin  en partenariat avec Antoine Cubaixo vous proposent les journées "Ornithologie et Oenologie*", pour varier les plaisirs, les découvertes, les sensations.

Visite ornithologique guidée sur le thème des oiseaux nicheurs du Lac du Der suivie de 3 dégustations commentées, Vin* et Champagne* par Sébastien Higonet.

* A consommer avec modération

Tarif: A partir de 36€ par Pers.

Prochaine(s) date(s): 

- A partir du 10 août 2014

VINOTILUS, première agence de voyages française spécialisée Voile et Vin  en partenariat avec Antoine Cubaixo, ornithologue spécialiste du Lac du Der vous proposent les journées "Ornithologie, Voile et Oenologie*", pour varier les plaisirs, les découvertes, les sensations.

En cas de mauvaises conditions météo et donc d'impossibilité de naviguer, cette prestation sera remplacée par une sortie "Ornithologie et Oenologie*" avec 3 dégustations commentées, Vin* et Champagne*.

Formules pour petits groupes ou individuels.
 

* A consommer avec modération

Tarifs: A partir de 65€ par Pers.

RENSEIGNEMENTS :

Tél. : +33 (0)6 09 79 00 37

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la vidéo

Reportage et texte de "We Like Travel"  

"Difficile d'imaginer que le Lac du Der est le plus grand lac artificiel d'Europe tant la nature y a retrouvé ses droits. Après une première journée sportive au bord du lac, c'est dans une yourte que nous dormons ! De bon matin, nous avons rendez-vous pour observer de rares espèces ornithologiques, où nous restons un bon moment, aux aguets de chaque mouvement. Nous nous rendons ensuite au musée du Pays du Der, qui retrace l'incroyable histoire de ces villages expropriés. Il accueille de nombreux édifices sauvés des eaux, comme l'église du village englouti. A quelques kilomètres de là, nous nous rendons dans la Maison de Champagne Oudart Ortillon à Bassuet, une authentique exploitation familiale. Cépages, processus de vinification : la méthode traditionnelle n'a plus de secrets pour nous."

Mardi 8 juillet 2014 nos amis de l'AFM Bas Rhin sont venus rendre visite aux oiseaux du Lac du Der.

Un grand merci à Thierry Berthellemy animateur de l'AFM et à tous les participants d'avoir choisi le Lac du Der et l'observation des oiseaux comme activité.

Pour faire un don:www.afm-telethon.fr/

Mise à jour de la rubrique "Les dernières observations" 

Mise à jour de la rubrique "Les dernières observations" avec de nouvelles arrivées et toujours la présence d'un Pygargue à queue blanche ( Haliaeetus albicilla ).

Photos de Raffi Maghdessian (Avril 2014)

Première observation pour les espèces suivantes:

Pour voir la vidéo cliquez sur l'image

Il s'agissait bien évidemment d'un poisson d'avril, il n'y a pas de crocodile au Lac du Der en Champagne.

J'ai tourné les séquences du crocodile américain (Crocodylus acutus) dans la réserve de la biosphère de Sian Ka'an dans la péninsule du Yucatan au Mexique.

LIEN VERS D'AUTRES SITES INTERNET AYANT REPRIS LE POISSON D'AVRIL

FRANCE 3 Champagne Ardenne

Il y a une semaine le dimanche 09 mars 2014, une énorme vague de migration de plus de 57 500 Grues cendrées (Grus grus) transite par le Lac du Der en Champagne.

Voici la vidéo du départ du dortoir principal, le Lac du Der c’est 77 Km de rives, 33 800 Grues cendrées (Grus grus) sont passées dans un unique couloir d’environ 1 km de large et ont quitté le Lac du Der en 30 minutes environ.

Encore une fois, il fallait être « Au bon endroit, au bon moment ».

J’ai volontairement coupé peu de « rush » afin de vous faire vivre cette ambiance exceptionnelle au plus près des émotions ressenties ce jour là.

Si vous avez envie de vivre ce moment magique avec les « Demoiselles » du Lac du Der, en « ombres chinoises » ou en « estampes japonaises » au pays du « soleil levant », alors cliquez sur la vidéo ci-dessous…